
Notre ambition est de reproduire les vertus de la canopée dans les villes, d’où notre nom Urban Canopee ! En effet, cette couche supérieure des forêts tropicales est celle qui assure l’ombrage, se caractérise par une très grande biodiversité et une forte photosynthèse.
Urban Canopeur [yʁban kanopəʁ], n.m., inv 2016
1. Green Maker. Soucieux des enjeux environnementaux actuels, un Urban Canopeur agit en faveur de notre planète.
2. membre de la famille des Urban Canopeurs. Salarié chez Urban Canopee ou simple citoyen responsable, tout le monde peut faire partie de la Canopee Family !
Si aujourd’hui vous nous voyez avec 1/4 du visage peint en vert, ce n’est pas pour faire les clowns. C’est pour faire passer un message simple, et porteur d’avenir :
Si on couvre de végétal ¼ d’une ville en plus, on réduit sa température de 2 à 4°. Imaginez l’impact si toutes les villes s’y mettent… Car le problème des îlots de chaleur urbains, ça existe dans toutes les villes du monde !
A la suite de la canicule de 2016, Jean-François CARON, directeur de recherche au laboratoire Navier de l’école des Ponts ParisTech, propose à Hubert MICHAUDET l’idée d’utiliser les compétences en calcul avancé de structures légères élastiques pour végétaliser la ville. Avec une résistance mécanique identique à l’acier, ces structures en matériau composite sont quatre fois plus légères et possèdent une bien meilleure durabilité (résistance à la corrosion et excellente tenue aux intempéries) ; elles semblaient donc idéales pour être végétalisées et lutter ainsi contre le phénomène des îlots de chaleur.
Très vite, avec les compétences complémentaires de trois autres chercheurs de l’Ecole des Ponts ParisTech ; Olivier BAVEREL, Romain MESNIL et Adélaïde FERRAILLE, ainsi que d’une ingénieure agronome AgroParisTech, Elodie Grimoin, l’idée grandie et la graine d’URBAN CANOPEE commence à germer…!
Loin de concurrencer les arbres, nous proposons des solutions en complément de la végétalisation existante, dans les espaces urbains denses et minéralisés, là où les plantations en pleine terre sont impossibles (réseaux sous-terrain, parking, problématique de charge, etc…).
Nos technologies s’adaptent à chaque type d’espace et à l’évolution de leur usage, en apportant une alternative végétale rapide et massive, partout où on ne peut pas planter d’arbres.
Il faut compter 2 à 3 ans aux plantes grimpantes pour totalement recouvrir la Corolle. Au-delà, le couvert végétal se densifira.
En guise d’exemple, voici la Corolle de Châlons-en-Champagne au bout de 12 mois. Comme vous pouvez le voir les plantes grimpantes ont bien poussé ! 🌿

Les plantes grimpantes sont sélectionnées par nos équipes pour leur adaptation particulière aux conditions urbaines et pour leur sytème d’accroche avec Corolle. Grâce à leurs grandes surfaces foliaires, elles sont de véritables climatiseurs naturels, vecteurs d’îlots de fraicheurs par ombrage et évapotranspiration.
Corolle est équipée d’un système d’irrigation intelligent (et oui nous avons pensé à tout ! 😉) et d’une réserve en eau avec pompe solaire et système de goutte à goutte.
L’arrosage se déclenche suivant les besoins hydriques des plantes (capteurs) par le biais de notre algorithme d’irrigation. Nous économisons ainsi l’une des ressources naturelles qui deviendra de plus en plus rare : l’eau.
L’installation d’une corolle permet de rafraichir ma ville par le végétal, c’est-à-dire d’ombrager un espace, de le climatiser naturellement, mais aussi de rétablir la biodiversité urbaine, d’améliorer la qualité de l’air et ainsi la qualité de vie de ses habitants !

L’installation sur site est rapide. En effet, avec notre expertise, nous déplaçons la complexité de la mise en œuvre de terrain sur la phase de conception et de calculs en atelier. Nos structures Corolles sont assemblées en amont, livrées enroulées sur site, puis déployées sur chantier en quelques heures seulement : une journée maximum pour ancrer la Corolle au sol, la lever et la végétaliser.
Et bien sûr en étant le plus propre possible, des véhicules au moyen de levage… à la main !
Les matériaux composites étant imputrescibles (i.e ils ne peuvent pas pourrir) nous faisons du réemploi et de la réutilisation des maillages des Corolles pour concevoir de nouvelles canopées. Ceci s’intègre dans un processus d’économie circulaire et de réduction de la production des déchets.
Très bonne question ! Le bois et le bambou ne sont pas compatibles avec nos structures car la double torsion exercée sur les maillages casserait les fibres.
Cependant notre équipe R&D travaille actuellement sur des matériaux bisourcés, à savoir des composities en fibre de bambou / lin / chanvre. L’objectif étant de commercialiser ces modèles d’ici 2024.
Fin 2022, nous allons commercialiser des solutions végétales pour tous types de surfaces : au sol, en toitures et en façades, et développer une irrigation passive (sans pompe ni batterie solaire).
